Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

10 juin 2011

En studio

Elle chante debout devant le ventilateur son micro. Elle colle presque sa bouche, sa voix frise dans le grand vent : le souffle qui la repousse en plie un peu les sons. Elle invente au fur et à mesure du chant, un déhanchement en contre-temps, si elle savait elle fermerait une main en coquille sur son oreille.