Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

13 déc. 2008

L'université

C'est samedi et je viens travailler. Ça fait longtemps que je travaille beaucoup maintenant et ça commence à se voir. Comme je ne me sens pas beaucoup plus intelligente, ni n'ai encore vu de lapin qui coule, je guette les autres signes de mon corps qui attend son tour. Les mains rouges et toutes sèches, les paupières gonflées et les gros gilets que je porte désormais tout le temps même quand je sors ; trop gros sous mon manteau, ils m'empêchent de bien baisser les bras et me rappellent mon état d'apprenti.