Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

3 mai 2009

Se voir

Nous marchons sur la rue dans le soleil. Les enfants, nous ne les avons pas jusqu'au lendemain. Il jette un regard à son reflet dans une vitrine. Il ralentit, il n'en revient pas de ses cheveux blancs, il les touche pour vérifier. Je ris et je confirme. Nous continuons les mains dans les poches, c'est comme ça.