Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

27 mai 2010

La nuit

Nous avons bu nous buvons encore. À un moment on nous remplace un peu le vin et la bière par du thé. Alors il faut partir. Dehors la nuit est chaude et douce. Non, dehors c'est un peu cru et le cadenas résiste dans le noir. Nous essayons de pédaler droit sous les yeux des amis qui font babaye du balcon. Tourner à gauche en danseuse comme si c'était facile. Puis la chance souriant aucun des deux encore tombés la hardiesse vient et nous filons dans le parc dans le noir. Je lui crie de devant la forme que prend la route sous mes roues : virage à droite ou en épingle, bosse. Tout change au dernier moment mais nous sommes des animaux bien aiguisés.