Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

27 sept. 2008

Le terrain (encore)

Je n'en dors plus, je cherche partout. Je vois un film chinois et je m''imagine. Nous parlons du Mexique, je tente une formule. Mon mari propose la mafia russe et ses tatouages. Je me vois sans sous-titres dans des pays aux franges hostiles. Je regarde les autres étudiants dans la salle du séminaire. L'une part en Inde, elle est très chic; un autre revient du Brésil, il est fier sans trop le montrer, il dit Rio de Janeiro avec beaucoup d'accent. Un garçon explique qu'il travaille dans un hôpital psychiatrique, c'est là naturellement qu'il fera son terrain. Je ne dis rien du mien en point d'interrogation. Le professeur à la fin du cours accepte de me rencontrer à ce sujet.