Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

26 oct. 2008

Un concert à Montréal

Il y a beaucoup de personnes sur scène, en fait beaucoup de femmes. Assises, elles attendent leur tour, elles jouent un peu, prennent des poses mais leur réalité résiste, irréductiblement non mise en scène. Et puis elles s'animent, tapent dans leurs mains, tapent du pied, chantent très fort. Certaines chanteront seules. Et la guitare et la batterie et l'homme qui chante aussi scandent leur présence. Si fort et tous ensemble. Le concert s'arrête très vite et nous tardons à partir. Nous croisons les chanteuses dans leur manteau, le maquillage cru sous la lumière du hall.