Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

12 janv. 2011

Sans titre

Je lis une partie de la nuit le blog d'une femme morte. Elle écrit sur sa maladie qui l'emporte. Je ne sais pas pourquoi je sais pourquoi je suis ainsi suspendue. Ma fille se réveille en pleurs je m'allonge auprès d'elle je continue ma lecture le petit écran brille dans le noir. J'apprends une chose importante sans nom ni sentiment je crois que ça à voir avec le vide. Par habitude je voudrais avoir peur mais ça ne vient pas, rien ne vient combler cet espace découvert.