Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

27 août 2008

La fanfare

La nuit elle se réveille. Je marche à tâtons jusqu'à leur chambre. Elle pleure très fort et si soudainement. Elle est debout accrochée aux barreaux de son lit. Il arrive que dans le noir mon amour se perde, le scandale me frappe. Je chuchote alors très fort des injonctions au silence pour couvrir ses pleurs. C'est inutile et ça empire, mais parfois les bras m'en tombent.