Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

2 févr. 2009

La sieste

J'ai déjà bu deux grands thés, je finis un café. Je lis mais toutes les deux lignes je dois reculer dans le texte et essayer encore. Je vais me coucher, 15 minutes pas plus. Je lève la tête et cligne un oeil pour lire le radio réveil. Les 15 minutes sont loin, sans faire le décompte. J'entends mon mari chanter, vivant, actif. Je suis coincée dans mon lit, je ne pourrai jamais en sortir, je ne sais pas faire la sieste.