Il me semble que c’est un jeu de patience, de patience et de dénuement.
Des morceaux d’os blanchis qu’on fait sauter dans ses mains en attendant le lendemain.

16 févr. 2009

Une pause

Je marche et je réfléchis, comme on continue dehors ce qu'on faisait dedans. Je n'ai pas de sac, ni mitaines, ni foulard non plus. Le soleil est fort, l'air vif, mon front se détend. Le béton des trottoirs est dénudé, sur le côté l'herbe jaune, rase et tassée d'avoir porté tant de neige. La structure pour enfants redessine lentement ses fonctions et quitte un peu cet air de base abandonnée. La lumière me pousse, je suis dehors un peu plus que d'habitude. Je décide de ne plus m'en faire.